Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans mon chapeau...
Dans mon chapeau...
3 janvier 2009

Tout ça pour ça?

18455757"Certains l'aiment chaud" de Billy Wilder,
avec Marilyn Monroe, Jack Lemmon et Tony Curtis

Ce film, diffusé jeudi soir sur Arte, était devenu un mythe, à l'égal de son interprète féminine dont il avait contribué à lancer la carrière. Et il s'annonçait accompagné d'une pluie d'étoiles dans le programme TV.

Mais je dois être imperméable aux charmes de Marilyn... Quant aux terrrrribles gangsters de Chicago: même pas peur! Et si "Arsenic et vieilles dentelles" me fait mourir de rire à tous les coups, je ne peux pas en dire autant des prestations de Jack Lemmon et Tony Curtis en travestis.

Bref, j'ai très tôt fini par ne plus regarder la télévision que d'un seul oeil. Et mon avis tout subjectif tient en quatre petits mots: tout ça pour ça?

Publicité
30 décembre 2008

Guitare-jazz

045966_w60_h_q80"Accords et désaccords" de Woody Allen,
avec Sean Penn, Samantha Morton et Uma Thurman

Le Woody Allen, cuvée 1999, était un vrai faux documentaire jazzy et pétillant contant la vie d'Emmet Ray, second (et totalement imaginaire) meilleur guitariste de jazz des années 1930...

Ce film, que je n'avais pas vu lors de sa sortie en salle, et que j'ai découvert vendredi dernier sur Plug RTL, s'inscrit dans la veine la plus légère mais néanmoins savoureuse du cinéaste américain, avec un Sean Penn délicieusement imbuvable et une bande-son définitivement irrésistible!

D'autres films de Woody Allen, dans mon chapeau: "Match Point", "Maris et femmes" et "Whatever works"

28 décembre 2008

Un dîner teinté d'amertume

51AY04TXRNL__SL160_AA115_"Cuisine et dépendances" de Philippe Muyl,
avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri et Jean-Pierre Daroussin

La reprise de la première pièce d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri que j'avais pu voir il y a peu au Théâtre de Namur, dans une mise en scène de Daniel Hanssens, m'avait certes fait passé une soirée agréable - un réveillon avant la lettre -, mais je la soupçonnais de manquer un tout petit peu de mordant. Et l'envie m'était donc venue de comparer l'interprétation de Daniel Hanssens et de ses comparses avec celle de la bande à Agnès Jaoui - Jean-Pierre Bacri.

C'est à présent chose faite grâce au DVD du film réalisé en 1992 par Philippe Muyl. Le ton y est moins bonhomme, plus sérieux, et - toutes proportions gardées car cela reste une comédie - teinté d'amertume voire même d'une pointe de tragique. Et pour être honnête, j'ai trouvé d'avantage de saveur à ce dîner de haddock brûlé et trop salé dans sa version plus amère... Même si ce premier opus du tandem Jaoui-Bacri n'est pas à mes yeux le plus abouti et si je continue à lui préférer "Un air de famille" et peut-être plus encore "Comme une image".

15 décembre 2008

Splendeur et dévastation

afte2"A cinq heures de l'après-midi" de Samira Makhmalbaf,
avec Agheleh Rezaïe

En 2001, le cinéaste iranien Mohsen Makhmalbaf avait consacré avec "Kandahar" un film aussi sombre qu'il n'était visuellement éblouissant au sort des femmes dans l'Afghanistan contrôlé par les Talibans. Deux ans plus tard, dans Kaboul à peine libérée, c'était au tour de sa fille Samira de prendre sa caméra pour nous conter l'histoire de Nogreh et de sa famille dans un film guère plus optimiste mais tout aussi magnifique que celui de son père.

Certes, en 2003, à Kaboul, les écoles s'étaient rouvertes et les filles avaient à nouveau le droit de les fréquenter. Mais la violence n'en continuait pas moins à faire rage. Et la détermination avec laquelle Nogreh et ses camarades de classe voulaient s'impliquer dans la vie sociale, économique et politique de leur pays ne cessait pas de se heurter à des comportements sexistes bien ancrés. Si bien qu'"A cinq heures de l'après-midi" pourrait passer pour un film désespéré si la beauté de ses images n'offrait vaille que vaille un barrage contre le désespoir. Et si son existence-même n'était un signe d'espoir malgré tout, et malgré tout le temps qu'il faudra encore avant que l'Afghanistan ne retrouve vraiment la paix.

Cinq ans après sa sortie en salle, le film de Samira Makhmalbaf, diffusé hier soir sur Canvas*, ne m'a paru, à l'épreuve du temps écoulé, que d'autant plus juste et sensible...

* Deuxième programme de la télévision belge d'expression flamande

17 novembre 2008

Joli rebond!

18451305"Match Point" de Woody Allen,
avec Scarlett Johansson, Emily Mortimer et Jonathan Rhys-Meyers

Rediffusé hier soir sur France 2, ce Woody Allen cuvée 2005 est décidément un des meilleurs crus du réalisateur new yorkais. Traversant l'Atlantique pour se poser au bord de la Tamise, dans un Londres de cartes postales, celui-ci nous offre un portrait tout en nuances d'un jeune arriviste bien décidé à se faire sa petite place au sein de la jet-set britannique.

Servi par une brochette d'acteurs tous aussi impeccables les uns que les autres - Scarlett Johansson et Jonathan Rhys-Meyers en tête -, "Match Point" est une fable cynique sur la réussite, la chance et le mérite. Cynique, mais pas que... et c'est ce qui fait pour moi tout le sel et le charme de ce film que j'ai revu avec plaisir. Même s'il est encore bien meilleur en V.O. (franchement, c'est juste moi? Ou bien ce doublage était vraiment catastrophique?)!

D'autres films de Woody Allen, dans mon chapeau: "Accords et désaccords", "Maris et femmes" et "Whatever works".

Publicité
26 octobre 2008

Dur, dur, d'être un superhéros... surtout à la retraite anticipée!

18391270"Les indestructibles" des studios Pixar,
sous la direction de Brad Bird

C'est réglé comme du papier à musique: qui dit "congés scolaires", dit programmation "familiale" sur nos petits écrans. Ces vacances d'automne n'échappent pas à la règle, qui voient débouler sur RTL-TVI (hier soir) puis sur TF1 (le 28 octobre), la production Pixar, cuvée 2004, à savoir "Les indestructibles".

En un mot comme en cent, cette histoire de deux superhéros - Mr Indestructible et Mme, alias miss Elastigirl - mis à la retraite anticipée et contraints de se fondre dans la masse anonyme, tout en élevant une progéniture elle aussi affublée de talents encombrants, est un gentil divertissement familial avec juste ce qu'il faut d'ironie pour ne pas être trop gentil... Ce n'est pas mon film préféré dans la production des studios Pixar, mais je me suis bien amusée en le revoyant hier soir. Avec une mention spéciale pour le personnage d'Edna et ses supercostumes que, promis-juré, je regarderai dorénavant d'un autre oeil :-)!

7 octobre 2008

Un petit bonheur d'une irrésistible drôlerie

afte"Goodbye Lenin!" de Wolfgang Becker,
avec Daniel Brühl

Après "La vie des autres" diffusé lundi dernier, c'était au tour de "Goodbye Lenin!" de faire les beaux soirs d'Arte et de son cycle consacré au nouveau cinéma allemand, tout en nous proposant son regard - plus tendre, plus mélancolique - sur l'Allemagne de l'Est.

L'histoire qui nous est contée là - celle de gens qui avaient cru à une utopie et se trouvent complètement largués lorsque celle-ci s'effondre - n'est au fond pas amusante pour deux sous. Mais Wolfgang Becker a su lui conférer une irrésistible drôlerie, qui continue à faire mouche même à la deuxième ou à la troisième vision du film, alors que l'on commence à en connaître les gags par coeur, ce qui n'est tout de même pas si fréquent... "Goodbye Lenin!", ce n'est peut-être pas un grand coup de coeur comme "La vie des autres", mais bien un délicieux petit bonheur de film à ne surtout pas bouder...

2 octobre 2008

Vies est-allemandes, vies émouvantes...

ma16572"La vie des autres" de Florian Henckel von Donnersmarck,
avec Martina Gedeck, Sebastian Koch et Ulrich Mühe

Revu lundi soir sur Arte (dans le cadre d'un cycle consacré au nouveau cinéma allemand qui se poursuivra avec  "Head on" de Fatih Akin et  "Goodbye Lenin!" de Wolfgang Becker), ce film qui était mon coup de coeur-cinéma de l'année 2007 confirme ma première impression. Florian Henckel von Donnersmarck nous offre là une magnifique plongée dans une page très sombre de l'histoire d'Allemagne de l'Est: les pressions exercées par la STASI, de sinistre mémoire, sur les milieux artistiques et intellectuels, et les compromissions auxquelles beaucoup de leurs membres ont consenti... pour pouvoir continuer à vivre, tout simplement. "La vie des autres" tourne résolument le dos aux sirènes de l'ostalgie, sans sombrer non plus dans le misérabilisme. Et surtout, surtout, c'est un film magnifique d'humanité, porté par de formidables acteurs, Ulrich Mühe en tête.

Un film à voir et à revoir, à volonté!

Une fiche assez complète consacrée à "La vie des autres" sur wikipedia

Publicité
<< < 1 2 3 4 5
Dans mon chapeau...
Publicité
Archives
Publicité