Un baiser n'est pas l'autre
Comme tout roman noir qui se respecte, "Le tueur mélancolique" est une histoire de secret, de crime, d'alcool et bien sûr de femme. En fait, il y a même deux femmes dans ce livre, l'une fatale et l'autre non. Et comme il y a femme et femme, il y a baiser... et baiser.
"Et elle posa ses lèvres sur les miennes, ce fut un baiser très doux, parfumé, extatique, comme un beau fruit qui n'était plus de mer heureusement, un velouté de framboise, de cassis, de myrtilles et d'herbes des champs."
François Emmanuel, "Le tueur mélancolique", Labor/Espace Nord, 1999, p. 34
"Elle me saisit par les épaules et me retourna de force, pressa ses lèvres contre les miennes, y planta un baiser rageur, sa langue en couteau, un fruit blet que l'on écrase, une gousse de venin noir."
Idem, p. 179