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Dans mon chapeau...
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16 avril 2010

Un film total

affiche_jpg_r_160_214_b_1_CFD7E1_f_jpg_q_x_20021210_030144"Les sept samouraïs" d'Akira Kurosawa,
avec Toshirô Mifune

L'enthousiasme obsessionnel de Ludo et Sibylla, héros du "dernier samouraï" d'Helen Dewitt, pour ce film qu'ils se repassent en boucle, du début à la fin ou par morceaux, dans l'ordre ou dans le désordre, avait rendu cela inéluctable: je me devais de découvrir "Les sept samouraïs" et grâce au cycle "films de samouraïs" proposé récemment sur Arte, c'est à présent chose faite. Et ma foi, je peux comprendre l'admiration de Sibylla pour ce film et son idée un peu biscornue de proposer ses sept héros à son fiston comme figures paternelles de remplacement, car les valeurs et le code éthique qu'ils incarnent - sans tomber dans les bons sentiments ni dans la morale à deux sous - les prédisposent à l'évidence pour ce rôle.

Mais c'est bien loin d'épuiser tout ce qu'il y a à dire de ce qui s'impose comme un des tout grands films d'Akira Kurosawa. Car "Les sept samouraïs" est avant tout un film total à l'image des pièces de Shakespeare que le réalisateur japonais admirait tant et qu'il a d'ailleurs portées à plusieurs reprises au grand écran: tout à la fois un film contemplatif et un film d'action, un film de guerre et un film d'amour, un drame et une comédie. Bref, un indispensable à voir et à revoir, oui, à l'exemple de Ludo et Sibylla.

Un autre film d'Akira Kurosawa, dans mon chapeau: "Rhapsodie en août"

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Commentaires
E
Merci de votre visite.J'ajoute que votre blog est devenu pour moi une destination privilégiée, variée et éclectique.
F
Je dois bien avouer qu'à part ses tout derniers films - "Rêves" et "Madadayo" - et ses adaptations shakespeariennes, je connais encore assez mal l'oeuvre d'Akira Kurosawa. Je m'en vais donc de ce pas lire vos billets....
E
Grand admirateur de A.K. je l'ai chroniqué plusieurs fois y compris ses formidables films noirs.Souffle shakespearien assuré effectivement.
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