Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans mon chapeau...
Dans mon chapeau...
24 mars 2011

L'art de disparaître

"Le roi se meurt" d'Eugène Ionesco,
dans une mise en scène de Georges Werler, avec Michel Bouquet

Théâtre Royal de Namur, le 19 mars 2011

"Un jour que Michel Bouquet et moi lui rendions visite, Ionesco nous a affirmé qu'il ne savait pas si Bérenger mourait, mais avec un sourire malicieux et tendre, il a ajouté ce qui est sûr c'est qu'il disparaît. Oui Bérenger 1er disparaît et avec lui disparaissent un peu de nos inquiétudes, Ionesco nous fait rire de nous-mêmes, de nos angoisses, voire de nos terreurs."

Voilà ce que confie Georges Werler dans le texte de présentation de sa mise en scène du "Roi se meurt" d'Eugène Ionesco, et avec ces quelques mots, il nous livre l'essentiel de son approche de ce texte grinçant, drôle et tragique tout à la fois. L'essentiel aussi de la manière dont son interprète, Michel Bouquet, aborde le rôle de Bérenger 1er, en s'effaçant littéralement et insensiblement, sa voix se réduisant à un murmure dont on ne perdait pourtant pas une miette, tant le silence allait s'intensifiant à proportion dans la salle.

Que dire de plus? Sinon que c'était - vraiment - une très belle interprétation d'un texte magnifique...

Présentation du spectacle sur le site du Théâtre Royal de Namur.

Publicité
Commentaires
Dans mon chapeau...
Publicité
Archives
Publicité